Je m'engageait dans une ruelle, ruisselant de sueur et le souffle court. Mon coeur battait rapidement et chacun de mes souffles créeaient des petits nuages de vapeurs. Il fesait particulierement froid ce soir d'hiver.
Je me laissais tomber contre un mur, reprenant mon soufle. J'etais poursuivi depuis plus d'une heure et j'esperais les avoir semés. Il était tard, peut être passé minuit. Je fermais lesyeux lorsque des bruits de pas resonnerent dans ma direction.
Mon cœur sursauta dans ma poitrine et je tentais de me faire la plus discrèt possible derrière une poubelle. Les bruits de pas s'approchèrent toujours plus près puis s'arrêtèrent a quelques metres de la. Je pouvait entendre les deux miliciens parler :
- Ou est il passée ? dit le premier.
- Je n'en sait rien mais il ne peut pas être loin. dit le second.
- Je n'en peut plus... Laissons tomber i est plus malin qu'on le croit.
C'est a ce moment qu'un chacha jaillit de la poubelle et la fit tomber, me laissant désormais a découvert.
- La ! s'écria le milicien en me bondissant dessus.
Je ne pus même pas esquisser un mouvement que le milicien m'avait déjà agrippé et était bien déterminé a ne pas lâcher prise. J'étais pris. J'étais abattu, ils m'avaient pris en flagrant délit et ils allaient maintenant me reconduire chez mes parents.
Ils me reconduisirent devant ma maison, une petite construction de quatre pièces qu'on apercevait grâce a une lanterne accrochée sous le proche. En me voyant, mes parents n'étaient pas surpris. Ce n'était pas la première fois que je me retrouvais dans cette situation. Tout le monde me voyaient devenir une disciple Sram, des voleurs. Je m'étais fait une mauvaise réputation et je n'avais pas d'amis. J'ai vécu une enfance pas très gaie et personne ne me comprend.
Mes parents se contentèrent de me jeter un regard noir et je m'enferma dans ma chambre sans rien dire. J'entendis mes parents saluer les miliciens et fermer la porte. Notre famille n'était pas riche, carrément pauvre de mon point de vue. Mon père n'est qu'un simple paysan et ma mère se contente de petits boulots.
Plus tard, j'entendis une violente discussion entre mes parents a mon sujet:
-Chérie, ce n'est plus possible ! dit mon père
-Je sais, mais c'est tout de même notre fils.
-On ne peut pas rester dans cette situation ... Tout les habitants nous détestent car il cause trop de problèmes ... Je songe a nous en débarrasser.
-Mais ...
-Ma décision est prise. coupa le père.
J'en avais assez entendu. Les paroles de mon père résonnaient dans ma tete, et je fus envahis par un étrange sentiment. C'est ce soir la que ma vie changea complètement. Je décidait de m'enfuir de la maison, emportant toutes mes affaires qui pourraient me servir pour ma nouvelle vie de vagabond.
Ma nouvelle vie me permis de m'endurcir et d'approfondir ma connaissance des sorts. Je vivais de monstres ou de poissons, et j'allai parfois jusqu'à voler dans les villages que je croisait. Je marchait droit devant moi, n'ayant aucun objectif précis. Je finit par arriver aux Landes de Sidimote, lieux sinistre ou la mort vous attend partout.
Je campais autour d'un petit feu. J'avais eu toutes les peines du monde a trouver du bois sec afin de l'allumer. C'etait une nuit sans lunes et les étoiles étaient particulièrement brillantes. Je m'appretais a cuisiner un croc gland que j'avait tué pour le repas lorsque j'entendis quelque chose approcher. C'est la que je le vis: un énorme scorbute approchait lentement vers moi... Malgré mon niveau au combat assez élevé, je n'avais jusqu'ici jamais affronté un scorbute et celui ci était particulièrement gros. Sa vue me fesait froid dans le dos.
C'est alors que j'en vis d'autre arriver de tout les cotés. Mon croc gland avait du les attirer, car il y en avait maintenant une vingtaine autour de moi qui se rapprochaient...
Leurs yeux scintillants me fixaient, et ils se rapprochaient de plus en plus rapidement. Je savait que je n'avais aucune chance et que ma fin était proche... Je fermais les yeuxattendant qu'un des monstre n'arrive a me terrasser lorsqu'une flèche frôla ma tête et frappa mon agresseur au flanc, ce qui lui arracha un espece de grognement indescriptible.
La personne qui avait tirée la flèche arriva avec sa dragodinde et m'agrippa:
-Vite ! Monte ! me dis il.
Je grimpais sur sa monture et m'évanouis.
Lors de mon reveil, je me trouvais dans un dortoir. Tout les autres lits étaient inoccupés et je me demandait si je n'avais pas revé de mon aventure. C'est alors qu'une personne entra dans le dortoir. C'etait un homme d'assez grande taille avec un arc accroché dans le dos. Il se présenta comme la personne m'ayant sauvée et s'appelait Perseus.
J'appris que je me trouvais dans la cité de Brakmar et que Perseus était un lieutenant des armées brakmariennes.Je me liais d'amitié avec lui et décidais de rejoindre l'alignement Brakmarien.
On m'enseigna l'art de la torture, du combat et de la discrétion. Je devint assez vite en état de devenir soldat operationel.
Pendant ce temps, je fis un nombre incalculable de choses que je ne voudrais même plus me souvenir tellement elles étaient cruelles, ce qui me permit de grimper dans les rangs et de devenir a mon tour lieutenant au coté de mon meilleur ami Perseus.
Je continuait d'effectuer des missions en exécutant ceux qui s'opposaient a mon but, jusqu'à ce que Djaul, maitre de Brakmar me sélectionna Perseus, moi et d'autres valeureux combattants pour effectuer un raid sur Bonta.
J'avais tué un grand nombre de Bontarien au cours de mes précédentes missions, et celle ci promettait d'etre la plus périlleuse d'entre toutes.
Le jour décisif, nous partîmes vers bonta pour essayer de l'infiltrer et de collecter des informations permettant son invasion. Mais nous sommes tombés dans un piège. Les Bontariens avaient sans doute des informateurs cachés parmis les Brakmariens. Les trois quarts de notre groupe furent tués, je fesais partie de ceux qui avaient étés emprisonnés.
J'appris que Perseus avait rendu l'âme pendant l'attaque des Bontarien. L'être que j'appréciais le plus au monde etais mort. Je finit par tomber dans le désespoir.
Un jour on me proposa un marché. Dirigeants Bontariens avaient eu vent de mes capacités et voulaient me recruter dans leurs forces spéciales. J'avais tout perdu... J'acceptais donc d'intégrer leurs rang âpres qu'on m'ai pardonné mes pechers. C'est alors que je compris le vrai objectif de ma vie. C'est celui de faire le bien pour faire régner la paix et l'ordre dans le monde de Dofus...
C'est ainsi que fus mon histoire...
Dim 18 Juil - 18:56
